Je souhaiterais préciser d'emblée que nous allons élargir bien au-delà d'une simple description du pervers narcissique. Justement pour que ce soi efficace. 

Nous pourrions croire en un sujet uniquement "perso". J'espère que je vais réussir à vous transmettre à quel point cette grille de lecture est importante pour la personne DRH, recruteuse, directrice générale, entrepreneure, avec de gros enjeux juridiques et financiers à la clé.

Dans notre livre, "Tous HPI ? Comprendre et libérer les potentiels", Afnor Editions, co-écrit avec Nathalie Lourdel, parmi nos 100 questions/réponses, nous consacrons plusieurs questions à ce sujet central pour tous bien sûr, et encore plus pour certains hauts potentiels.

"Eviter de se faire piéger à nouveau, même après avoir "tout compris" (par le mental) de la relation toxique précédente..."

Donc, sans revenir sur le détail des caractéristiques de celui qui va du PN au simple toxique, je vous propose son portrait dans les grandes lignes avant de poser un regard qui, selon mon humble perception, va vous permettre d'éviter de vous faire piéger à nouveau même après avoir "tout compris" (le mental) de la relation toxique précédente.

Sur cette infographie ci-dessous, vous observez la correspondance entre les caractéristiques d'une partie des personnes avec des nuances de hauts potentiels / et les traits du toxique.

C'est la personne dont vous sentez bien, intuitivement, corporellement, la toxicité, sans oser vous l'avouer à un niveau totalement conscient et agir en conséquence.

On a souvent une personne qui occupe l'espace sensoriel, parle beaucoup, avec une familiarité non ajustée à la situation. Parfois, elle peut donner en apparence énormément d'amour en début de relation (love bombing), puis demande une multiplication des engagements (sans donner en retour) : c'est l'emprise.

Par exemple : vous étiez dans une grande ville, avec des opportunités professionnelles, des amis, des activités. Au nom du grand principe du retour à la nature, il vous propose de déménager à la campagne (isolement).

Puis vient la dévalorisation, surtout l'absence de soutien, la culpabilisation. Et comme il y a emprise (engagements + isolement), il y a la peur des conséquences si vous dites non.

Le toxique se donnera parfois tous les apparats du bien : participation à une grande cause, parfois héros de quelque chose, grands discours...qui font taire votre intuition qui sent que tout cela est faux (depuis le début, depuis la première seconde de la rencontre).

Avec lui, vous pouvez avoir l'impression de marcher sur des oeufs, pour vous c'est devenu normal, même si votre corps hurle son message.

Et cette relation toxique, une part de vous la désire ardemment (la part adaptée, le faux-self) parce que c'est ce qui a été connu dans l'enfance, ou du moins dans le passé. Le toxique, cette personne qui vous met en mode adaptation, parfois en mode sauvetage...

Mentalement, c'est un enfant de 7 ans, Christel Petitcollin en parle très bien. Vu de l'extérieur vous ririez de caractère grossier de son emprise. 

Mais comme cela reflète un type de relation vécu, vous vous mettez de vous même en état d'hypnose et projetez sur lui l'image de la personne à qui il faut s'adapter, pour ne pas rater quelque chose, pour n'avoir rien à se reprocher, parce que c'est pas le moment de faire des histoires, etc

Et la Justice étant mal formée à ces profils, et compte tenu du fait que le pervers narcissique peut prendre une seule victime et paraître irréprochable vis à vis des autres, et qu'il a du réseau, une femme ou un homme HPI ou atypique met souvent des années à faire reconnaître ses droits. Et la personne RH, malheureusement, n'étant pas formée au sujet, se fait "complètement avoir" par le PN !

Pourquoi d'ailleurs ce PN a-t-il parfois tant de réseau ?

Parce que les abus dans la famille, de différentes natures, faits par des prédateurs de ce type (même si tous les PN n'ont pas fait des abus), cela a été vécu par une grande partie des français. Et cette injonction de ne pas dénoncer, ou de ne même pas oser nommer ce qui s'est passé à un niveau conscient, cela a été très fréquemment vécu dans tous les milieux. Ainsi, beaucoup projettent en même temps sur un PN donné l'image de cette personne qu'il ne faut dénoncer, à qui l'on doit s'adapter. Et c'est cela qui en fait une star dans son entreprise, alors qu'en sortant de l'hypnose collective, on verrait un enfant de 7 ans fâché se promenant dans les locaux.

" Ainsi (en entreprise) beaucoup projettent en même temps sur un PN donné l'image de cette personne qu'il ne faut dénoncer, à qui l'on doit s'adapter. Et c'est cela qui en fait une star dans son entreprise" 

La notion d'hypnose collective n'est pas ici qu'une métaphore, je vous invite à lire sur la sociologie des organisations comment la foule crée l'hypnose.

Donnes quelques exemples. Bien sûr vous pouvez lire dans le désordre en fonction de ce qui vous intéresse !

C'est cet éventuel futur directeur général (ou tout autre candidat) qui a beaucoup de réseau, qui s'impose, qui rassure, qui occupe l'espace dès l'entretien, connaît untel, se sent déjà chez lui. Il est décontracté, un peu trop.

Jusque là, nous n'avons pas un toxique pour autant, mais une première alerte.

Parfois, il a des principes et des opinions bien figées.

Bon, nous n'avons pas encore un toxique, simplement un DG qui va mener sa boîte au mur, parce qu'il va préférer sa morale à la performance.

Mais parfois, vous sentez que votre poste est menacé si vous ne l'acceptez pas, et/ou physiquement, vous n'êtes pas à l'aise, surtout en tant que femme : là, ce PN vous fait un cadeau. Le PN fait beaucoup, beaucoup d'erreurs, il vous offre un boulevard pour sortir de l'emprise. Sauf quand avec lui, vous êtes déjà sous l'hypnose de votre propre réflexe de ne pas vous écouter, de laisser passer, de pas faire d'histoires...

Il est très complexe de sensibiliser à un sujet si fin via un simple article, mais j'écrierai que souvent, il introduit un côté légèrement "perso" qui n'a pas sa place dans une relation professionnelle.

" il introduit un côté légèrement "perso" qui n'a pas sa place dans une relation professionnelle."

Il pose ce monsieur. Il aligne les mensonges sur son Track record en s'appropriant les succès des autres mais comme il vous noie dans son discours, ce serait comme un cheveu sur la soupe de lui demander d'isoler un détail de son discours pour l'étudier...

(là vous avez oublié que vous êtes DRH et en droit d'assumer votre place, vous êtes une petite fille, ou un petit garçon, mais vous n'en avez pas conscience)

En coaching, vous me détestez quand on parle recrutement 😊 car, quand vous me l'autorisez, je vous donne mon humble intuition (qui peut être fausse) et ça vous parle. Pas parce que je serais devin, magicien : je me contente de reformuler les mots que vous utilisez pour rationaliser que "non quand même c'est ok" et de vous informer sur votre position corporelle et votre respiration quand vous en parlez. Et vous faites des liens avec plein de choses...

"Mais Matthieu, si je monte mon niveau d'exigence, je ne vais trouver personne" (c'est une des stratégie du toxique, et plus largement des injonctions toxiques dont nous allons parler : vous faire penser que vous êtes seul.e, donc bizarre, que vos besoins ne sont pas légitimes, que décidément vous devez vous adapter...)

Des grands groupes vont utiliser des approches de manipulation pour justifier un salaire en dessous des talents de la personne à l'entrée : fort sentiment d'appartenance, grandes promesses de reconnaissance, utilisation de la valeur travail et du perfectionnisme...

Ici, nous ne sommes pas dans la perversion narcissique, mais dans l'utilisation du faux-self de toute une population : la personne intelligente qui veut bien faire (bon élève), soit pour s'émanciper d'un milieu d'origine, soit pour avoir le sentiment d'être loyal envers son milieu actuel.

Par contre, dans un autre registre, vous avez la personne (DG startup, petite société, indépendant qui monte son arnaque) qui vous demande de travailler pour elle, sans contrat pour commencer, ou avec un contrat pas très cadré (mais le concept est super, c'est juste le temps que ça s'organise...).

Même quand la relation professionnel a l'air super fluide, les promesses (alors que vous, vous vous engagez) doivent alerter.

Je ne vais pas revenir sur mon article sur l'environnement professionnel adapté à la personne haut potentielle, mais dans l'idéal, on vérifiera que le cadre est clair et qu'aucune question n'est taboue, que le soutien politique est présent dès le départ (par d'histoires de "fais tes preuves d'abord", "crée ta légitimité"), évidemment on vérifiera aussi l'absence d'un côté un peu proche, un peu intrusif du N+1, de misogynie, etc

C'est le coach ou la coach qui est devenue bonne copine, qui fait partie des murs alors qu'à la base une transformation est temporaire et que le coaching vise à l'indépendance du client.

Qu'une personne coach ait un client récurrent, par exemple pour réaliser des formations dans différentes filiales, il s'agit d'une chose courante.

⚠️ Quand il commence à y avoir trop de proximité, de gentils conseils non demandés, voir un ascendant, toujours avec le faisceau de caractéristiques présenté ci-dessus, une forme de pression, d'emprise (la personne a créé tout un réseau dans l'entreprise), des questions peuvent se poser.

La notion d'emprise, d'isolement, de pression, de sensation de marcher sur des oeufs est centrale.

" La notion d'emprise, d'isolement, de pression, de sensation de marcher sur des oeufs est centrale."

Le signe qu'une personne est saine : si vous dites non, parce que vos besoins ont changé, même après avoir dit oui, elle comprend entièrement et n'argumente pas. Le critère est radical ! Si là une peur monte en vous : attention.

Ah, votre difficulté en tant que chef d'entreprise à vous séparer, surtout en tant que DG d'une petite entreprise dans le domaine de l'humain, démarrée avec des amis.

Toujours les mêmes critères : les résultats ne sont pas ceux attendus mais il va mettre quelque chose de "perso" dans la relation, vous faire culpabiliser. Vous en venez, vous, DG, à devoir vous adapter, à devoir composer...

Il utilise les autres. Si vous êtes femme DG, ce peut être une femme, la super copine qui commence à vous jalouser une fois à son poste (DGA, N-1,...), vous mets des bâtons dans les roues, fait tout un travail de sape et vous êtes comme figé.e par l'incompréhension !

Et il y a toujours cette menace qui plane, qui devrait accélérer la décision plutôt que de la ralentir : mince, si je m'en sépare, trop de conséquences...

" Et il y a toujours cette menace qui plane, qui devrait accélérer la décision plutôt que de la ralentir : mince, si je m'en sépare, trop de conséquences..."

Quand j'entends une personne surdouée me dire qu'elle doit composer avec le conjoint, qu'elle doit lutter un peu pour être soutenue mais que "ça va..." je ne dis rien parce que ce n'est pas mon métier.

"la vie n'est pas faites pour être toujours dans la joie et la sérénité...." dites-vous souvent.

❤️ Eh bien si. Le véritable amour, c'est quand la personne vous soutient entièrement, est fière de vous, sans attendre en retour, vous laisse libre. Evidemment vous dit la vérité. Vous vous sentez en sécurité avec elle, vous pouvez dire les choses.

Vous respirez avec cette relation.

Cela existe, vous avez le droit de l'exiger. Et il convient d'oser risquer la solitude pour ne pas devenir une de ces nombreuses personnes seules avec un ou une autre.

Plutôt que des critères de surfaces, vous prendrez en compte ce que vous désirez vraiment (qui se situe à un autre niveau de profondeur), pas ce que votre traumatisme désire.

Vous vous fixez sur des red flag parfois superficiels, à cause d'une idée toxique de ce que doit être l'amour (issu de l'éducation) en oubliant le critère d'être simplement bien, et en sincère résonance et sécurité.

Justement, parlons des injonctions, sujet bien plus intéressant.

Il manque souvent une profondeur dans l'analyse de l'emprise par un pervers narcissique. Qui crée cette emprise ? La personne dite PN ? Ce serait lui donner beaucoup de pouvoir...elle a souvent l'âge mental d'un petit garçon de 7 ans.

Ce qui crée vraiment l'emprise, c'est cette part de vous, la part "adaptée", qui a appris : 

• A ne pas écouter ses toutes premières intuitions
• A réfléchir avant de dire NON alors que le corps demande un NON
• A chercher à comprendre l'autre alors qu'il n'y a rien à chercher à comprendre quand une relation ne convient pas...

Cette part adaptée agit selon les injonctions de l'éducation. Quelque soit le pays d'origine, sauf exceptions possibles, il y a souvent eu par le lointain passé la famine ou du moins la peur de la pauvreté, la guerre, l'importance de la famille, du clan (et donc d'être comme l'autre), et donc des injonctions rigides qui ne sont plus adaptées à notre époque.

A l'époque, peut être permettaient-elles de donner une impression de survie. Aujourd'hui, où la créativité est essentielle, elles mettent les entreprises en déroute et les individus en risque dans leur carrière : rester adapté, c'est passer à côté d'être singulier sur son marché.

Je décris souvent cette part adaptée comme une petite fille ou un petit garçon apeuré (peur d'être abandonné, seul) déguisé en adulte plein de discernement "hum, je vais quand même réfléchir avant de dire non, quand on est grand on ne peut pas vouloir toujours l'idéal".

Cette part adaptée est souvent celle qui a permis de commencer une brillante carrière, sans réel sens pour soi, mais brillante tout de même. Des compétences ont été intégrées au cours de ce chemin de vie : méthodologie, gestion de la complexité,...

🧠 Le travail va alors être de faire grandir cette part adaptée, pour n'en garder que le meilleur, à l'heure d'aujourd'hui, notamment en disant à cette petite fille ou ce petit garçon : 

• Aujourd'hui, c'est ok d'exister et d'écouter tes intuitions et besoins
• Ton existence est légitime par le simple fait d'être là
• Tu peux assumer ta singularité et te rapprocher de toi-même
• On a voulu te faire croire que dénier ta nature aiderait tes proches et le monde. C'est en assumant qui tu es que tu éduques les autres à faire de même.
• Et tout ce que pensent les autres, c'est leur sujet

Et alors c'est souvent du temps pour soi pour créer et réfléchir, l'ouverture des possibles, la libération...

Une étape par laquelle vous passez souvent est de beaucoup lire sur le pervers narcissique pour vous sentir légitime à vous dire : "oui, il est vraiment toxique, je peux le quitter". Cela me semble toujours intéressant, car vous avez une grille de lecture, mais si vous en restez là, c'est en même temps le piège ! 

C'est un peu comme lire sur le haut potentiel pour se sentir légitime à se définir comme personne avec des zones de haute potentialité à conscientiser. 

Encore une fois, vous recherchez à l'extérieur la légitimité pour prendre soin de vous.

Et, étant perfectionniste, vous ne serez jamais sûre que là, vous pouvez vraiment écouter votre intuition (changer de conjoint, changer de job, changer la composition de son comex...). Il faudra toujours une preuve supplémentaire. Et le temps passe...

On sait très bien, de vous à moi, que c'est jamais le moment de s'autoriser à s'écouter, quand on écoute la part adaptée apeurée déguisée en Adulte...

" On sait très bien, de vous à moi, que c'est jamais le moment de s'autoriser à s'écouter, quand on écoute la part adaptée apeurée déguisée en Adulte..."

C'est jamais le moment de dénoncer une emprise, c'est jamais le moment de recadrer, de clarifier...

Le changement de paradigme est d'oublier toutes ces histoires de PN, de toxiques,...et de se dire, je l'écris souvent ...

• Cette personne me parle, fait résonance, mon intuition sent que c'est vraiment juste > j'y vais (recrutement, partenariat, nomination...) 💡
• Je sens que ça m'enferme, m'empêche de respirer, ou que c'est sans plus, que c'est pas mon chemin en tout cas aujourd'hui > c'est non (sans chercher à justifier, comprendre)

Et bien sûr nous pouvons remplacer cette "personne" par job, activité, idée, communauté...

J'aimerais vous rappeler que selon ma perception, il y a deux manières de rejeter les gens : 

• Dire non de manière saine, "cette rencontre là, ce n'est pas mon chemin de vie..."; comme on dit dans le Tantra, un non est un immense cadeau pour l'autre,
• Dire un oui imbibé de non "l'autre sent très bien que vous êtes pas là et que c'est la part adaptée qui se force à être là" (c'est malsain et terrible pour tout le monde, ça ronge)

Mais dans les deux cas, "on rejette" (pour utiliser le mot non adapté mais que vous employez souvent), cela appartient à la condition humaine. 

Vous gagnez à accepter et tolérer d'être rejeté : les autres vous font un immense cadeau en vous disant que votre juste place est à trouver.

Et vous gagnez à accepter de rejeter, de sélectionner, de choisir : vous aidez des gens à trouver leur juste place, à travailler sur eux, à faire face à leur propres enjeux.

Même et surtout quand c'est "pas le moment" d'être rejeté ou de rejeter.

🪞 Ce qui construit la véritable éthique des relations, selon moi, celle qui permet de se regarder dans la glace, de s'estimer : c'est d'assumer, d'abord et avant toute chose, d'écouter ses intuitions, ses désirs, ses aspirations, ses besoins, c'est à dire donner à la vie qui est en soi, au vivant, cette profonde reconnaissance, ce profond respect, inconditionnel.

Et mathématiquement, sans qu'il y ait besoin d'y penser, la vie éthique (et dans le kiff !) sera naturelle parce qu'on aura commencé par soi-même.

On peut être toxique pour le monde en se retenant en permanence d'exister à cause de ce qui est toxique ! On peut également être toxique en étant égoïste, et dans ce cas, en général, on l'est tout autant pour soi, parce qu'on ne pense qu'à un soi matériel idéalisé, par à son corps, son coeur.

L'invitation ici, c'est d'être à l'écoute de soi (mais son vrai soi : ses aspirations, son corps, son coeur), ce qui, en reflet, naturellement, vous permettra d'être en juste écoute de l'autre, dans le juste don, dans la juste compassion.

Dans cet article court, j'ai voulu vous dépeindre le vrai toxique : cette part de vous qui s'emballe pour des relations qui ont l'air en lien avec vos valeurs, qui semblent être joyeuses, ou "qu'il faut" maintenir, alors que le Soi profond dit que ce n'est pas votre chemin.

Encore une grande partie des personnes intuitives vivent à côté d'elles-mêmes, comme derrière le voile de l'existence, et ignorent quelle pourrait être leurs vies si elles revenaient à elles. 

Dans cet article court, je n'ai pas parlé des deux niveaux de faux-self (la personnalité de façade que l'on s'est construite pour être aimé), je développe tout cela dans cet article plus long Le haut potentiel et l'assertivité : comment dépasser le plafond de verre ?

Vous me posez souvent la question, comment se travaille en coaching la question d'éviter ce qui est toxique pour soi ?

Cela se travaille en modélisant, ici et maintenant, le fait de revenir à soi (ses sensations, ses intuitions). Nous pourrions l'écrire autrement : parler le langage de la douance dans la manière même de travailler sur ce sujet, inclure le vrai soi dans la manière même de travailler.

C'est tout un ensemble que je vous invite à explorer ici.

Je vous souhaite de découvrir ce que c'est que de s'autoriser à exister enfin, pour soi, pour son entreprise.

Bien à vous

🔹 Matthieu - CEO Coaching & Douance, l’Évidence - La newsletter

Cet article a été du travail 😊 merci de partager aux personnes à qui cela pourrait apporter, dans les groupes, sur les réseaux sociaux...participons ensemble à lever le tabou sur le HPI et la toxicité.

Si vous ne me connaissez pas, je suis Matthieu Lassagne et j'ai créé des approches de coaching spécialisées pour les personnes avec à la fois un HPI et une pensée hautement intuitive (avec tout autour, l'empathie, l'intensité émotionnelle, parfois la multipotentialité) 

J'aime partager des éléments d'inspiration, méta-outils, grilles de lecture, et informer nos dirigeants à quel point attirer ces personnes est stratégique pour nos entreprises.

J'accompagne politiques, dirigeant.e.s, experts, cadre et managers, artistes et influencers à réussir en "trichant"; c'est à dire via l'intuition. Je supervise des DRH, équipes RH, et des coach que j'adore accompagner sur la question de trouver sa singularité, son haut de gamme à soi. Auteur, formateur de coachs chez EAR, j'anime des ateliers, conférences, collectifs et j'aime accompagner ces Comex atypiques qui méritent de réussir.